Le costume pesait son pesant de lumière
J’avais remis à Dieu les clefs de mon salut
Et c’est la peur aux tripes que fier je pénétrais
Dans l’arène aux clameurs assoiffées de sang frais.
On venait voir mourir la bête Minotaure
Au corps toréador à tête de taureau
Qu’importe qui saignait, le sable devait boire
Le sang d’un des danseurs qui dansaient à la mort.
Mais la chorégraphie était déjà écrite
Aveuglé le taureau chargeait noir de colère
En voyant, rouge, la cape qui le narguait
Lui qui avait vécu paisible en sa prairie.
Quand épuisé, combien de fois ai-je plongé
Mon épée dans la chair suppliciée de la bête
Combien ai-je brandi d’oreilles et de queues
Avant qu’un d’eux, vengeur, m’enfourne par derrière.
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