Qui donc m’avait appris à écouter l’allée
Gémir de sous mes pas et mes pas de passer
À parcourir les tombes espérant y trouver
Une couchette en bois pour haler le passé.
Qui donc m’avait appris à entrer sans frapper
À prier sans prière sur les verdâtres pierres
Arpenter les déserts, à vivre les montagnes
Monter les Golgothas, violer les Sinaïs.
Qui donc m’avait appris à deviner la mousse
Émeraude velours sur la pierre tendue
À deviner la pierre ocre jaune et safran
Qui rouille sur son chant sur la chanson du temps.
Qui donc m’avait appris à voir le liant gris
Qui trame entre les blocs un labyrinthe uni
Caresser de ma main la base du pilier
Oublié dans le fond, dans l’ombre de la crypte.
Suivante
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